Supra-Négritude
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Lorsque le 20 avril 2008, de nombreuses personnalités représentant les divers bords de la politique française se sont massées stade de Dillon en Martinique pour assister aux obsèques d’Aimé Césaire, certaines souhaitaient sans doute secrètement, en enterrant ce poète génial, défenseur de la dignité des Noirs, voir disparaître avec lui le concept de la négritude. Entre autres politiciens présents, Dominique de Villepin, Laurent Fabius, Bernard Kouchner, François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Bayrou…
Pourtant, à la même période, ces mêmes politiciens français participaient à l’interdiction successive de trois organisations d’un polémiste identitaire noir, qui, à travers ses discours politiques en direction des déshérités et des Noirs en priorité, symbolise selon eux, dans la sphère francophone, un danger pour l’ordre public. S’il semble représenter en effet une menace pour l’oligarchie française – au point que cette dernière l’ait placé dès 2006 sous la surveillance de la section antiterroriste et, à partir de 2008, de la DCRI, il reste plus que jamais un espoir pour la nouvelle génération de panafricains révolutionnaires et de dissidents anti-impérialistes de tous bords, qui voient en lui l’homme ayant repris le flambeau de ses pères, et donné à ses jeunes frères et sœurs de nouveaux repères.
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Description
Lorsque le 20 avril 2008, de nombreuses personnalités représentant les divers bords de la politique française se sont massées stade de Dillon en Martinique pour assister aux obsèques d’Aimé Césaire, certaines souhaitaient sans doute secrètement, en enterrant ce poète génial, défenseur de la dignité des Noirs, voir disparaître avec lui le concept de la négritude. Entre autres politiciens présents, Dominique de Villepin, Laurent Fabius, Bernard Kouchner, François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Bayrou…
Pourtant, à la même période, ces mêmes politiciens français participaient à l’interdiction successive de trois organisations d’un polémiste identitaire noir, qui, à travers ses discours politiques en direction des déshérités et des Noirs en priorité, symbolise selon eux, dans la sphère francophone, un danger pour l’ordre public. S’il semble représenter en effet une menace pour l’oligarchie française – au point que cette dernière l’ait placé dès 2006 sous la surveillance de la section antiterroriste et, à partir de 2008, de la DCRI, il reste plus que jamais un espoir pour la nouvelle génération de panafricains révolutionnaires et de dissidents anti-impérialistes de tous bords, qui voient en lui l’homme ayant repris le flambeau de ses pères, et donné à ses jeunes frères et sœurs de nouveaux repères.
Cet homme a un nom, qui résonne partout où l’on parle de revalorisation de l’homme et de la femme noirs, dans le monde francophone, et au-delà : Kemi Seba. Le plus souvent, ce nom provoque des tensions, avec d’un côté, ceux qui voient en lui le symbole d’une virilité politique nègre retrouvée, et de l’autre, ceux qui déplorent, à travers sa personne, la naissance malheureuse d’un extrémisme noir jusque-là circonscrit aux États-Unis. Mais au-delà de la sulfure médiatique qui entoure Kemi Seba, qui est-il réellement, quel est son message, le sens de son combat ? Est-il vraiment le militant noir raciste que l’on nous présente ? Son concept de négritude est-il exactement le même que celui défendu par ses aînés ? Pourquoi se voit-il, en 2012 encore, interdire d’entrée dans plusieurs pays, au motif que ses discours pourraient constituer des « risques de troubles à l’ordre public » ?
Ce livre donne des réponses et, plus que ça, rappelle le sens du combat de ceux qui ont sublimé la souffrance de la négrophobie pour en faire une chance, celle d’être des hommes et des femmes libres de penser, mais aussi et surtout de se défendre face aux affres du mondialisme lorsqu’ils sont attaqués.
Informations complémentaires
Poids | 330 g |
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Dimensions | 21 x 14.5 x 1.8 cm |
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